Aimez-moi

Ce matin j'ai une envie pressante de jeter des mots tristes et chagrins ici, dans ce lieu de partage intime, ouvert à tous, mais je me l'interdis.

Je pense qu'une personne écrivant des choses gaies auras plus de succès qu'une autre qui épanchera les blessures de son âme, la limite du bloguesquement correct se situe à la mélancolie, mais les chagrins, c'est mal vu, ça fait la fille dépressive chronique avec des problèmes à la pelle, la fille pas trop fréquentable, parce que bonjour les ennuis...

Quoi qu'on ne s'ennuie jamais avec moi hein...

Mais là je rêve: je suis en train de m'autocensurer...

Si je censure mon blog, je censure ma liberté d'expression!

Tout ça pour quoi?

Pour éviter les problèmes avec certains qui risqueraient d'être choqués que je m'étale ainsi, ici.

Avoir plus d'audience et de commentaires, me sentir dans le moule de toute cette blogosphère...

Oui mais besoin certain d'écrire ce que je ne parviens pas à sortir.

Je suis pitoyable ce matin, je crois que je vais aller réfléchir sur mon WC à mon prochain article.

Alors? Censure ou pas? Hu?

Je ne vais pas oublier de tirer la chasse, vous en faites pas...